Le "Tabac d'Espagne" (Argynnis paphia) - nymphalidae - ailes déployées.
Il est surtout reconnaissable aux larges nervures noires de ses ailes car on pourrait le confondre avec des nacrés. Les oeufs sont pondus sur un tronc au milieu de l'été et les chenilles ne mangent rien d'autre que la coquille avant le printemps suivant, époque à laquelle elles chercheront des violettes pour leur nourriture, rarement "Rubis idaens", le framboisier.
40 mm : c'est la taille maximale de la chenille à son dernier stade de transformation.
Le Tabac d'Espagne femelle sur un épi de lavande - juillet -
Le "Tabac d'Espagne" aime les femelles très grosses, oranges, qui bougent.
Mais au dernier moment, le parfum est déterminant
Tabac d'Espagne "Argynnis paphia immaculata" - valesina - femelles.
Si la chenille adore les violettes,
par contre l'imago fait un festin sur les buddleias en fleurs en été. Nota: la violette est, historiquement, le premier indicateur coloré utilisé en chimie d'où il est extrait.
Tabac d'Espagne vu de dessous butinant un épi de lavande.
Vu de face.
Le Tabac d'Espagne dans la prairie.
Des grands nacrés (Speyera arginnis aglaja)
avec lesquels on peut confondre le Tabac d'Espagne.
Ces photos ont été prises dans le Lubéron-est (04),
à Saint-Martin-les-eaux, altitude 470 mètres, en été.
Un jour de juillet, j'ai compté
six tabacs d'Espagne, trois flambés, deux moro-sphinx et un silène
ensemble sur un budleya !
En bas un grand nacré.